le thonier "Petit-Olivier"

Thoniers en presqu’île de Crozon, 1950-2000

Petit-Olivier

Inscription maritime Cc 3520 (quartier maritime de Concarneau) puis Cm 3057 (quartier de Camaret).

Premier clipper armé à Morgat en 1955, navire identique à ceux utilisés au pays basque dans la pêche au thon à l’appât vivant). Inscription maritime Cc 3520, quartier maritime de Concarneau. Le navire était commandé par Henri Quintric (qui est le cinquième en partant de la gauche sur la photographie de l’équipage, remerciements à Bernard Fabien). On remarque en tête du grand mât le « nid de pie » qui était le poste du guetteur à l’affût des oiseaux survolant les bancs de thon, puis en haut du mât arrière, la pièce métallique équipée de poulies qui servaient à ramener à bord les grosses prises.

La pêche s'effectue à l'appât vivant. C’est une pêche très physique et éprouvante pour l’équipage. Chaque homme à un baudrier dans lequel appuie l’extrémité de la canne, la ligne est boitée avec un vif et à la touche d’un geste vif le thon est ramené à bord. Il arrive qu’il y ait des blessés avec les hameçons qui circulent en l’air. On tire le thon jusqu'à épuisement, le thon pèse en moyenne 5 ou 6 kg. Les tâches sont réparties, un homme tire l’appât du vivier et alimente en permanence une boîte placée devant chaque pêcheur comme réserve à vifs. Pour garder la mâte de poisson le long du bateau, on jette en permanence des vifs et au moyen d’un brumisateur on vaporise de l’eau simulant un banc d’appât on peut aussi mettre quelque chose de flottant le long du bord (morceau de bois, radeau) (remerciements à Bernard Fabien).

1955 – Petit-Olivier (Cc 3520).

v. 1955 – môle élargi mais feu du musoir, non encore installé. Petit-Olivier (Cc 3520), entre Gisèle Roger (Cm 2959), au premier plan, et Blanche (Dz 3670).

v. 1963 – Petit Olivier (Cm 3057). Premier clipper armé à Morgat en 1955, navire identique à ceux utilisés au pays basque dans la pêche au thon à l’appât vivant). Le navire était commandé par Henri Quintric. On remarque en tête du grand mât le « nid de pie » qui était le poste du guetteur à l’affût des oiseaux survolant les bancs de thon, puis en haut du mât arrière, la pièce métallique équipée de poulies qui servaient à ramener à bord les grosses prises (remerciements à Bernard Fabien).

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Dernière modification le 1^er février 2013

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